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Au détour d'un chemin, sur les feuilles humides de certains noisetiers, au milieu des herbes tendres, je hume encore le parfum liquoreux que tu avais choisi. En m'appliquant un peu je suis toujours capable de me sentir en toi, de voir mon corps sur le tien, d'entendre le chant de ta respiration. Toute cette passion vivante se dédoublait en mots qu'il me reste aujourd'hui à exhumer des coffres pleins de la mémoire.Ils coulent comme un sang riche.
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