C'est une histoire d'amour passionné qui peut vous arriver à vous, puisqu'elle m'est arrivée à moi.

 

Livre électronique
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Une histoire de passion adultère vécue. Version électronique.

 

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Titre : Q'est-ce qui m'arrive ? Auteur : Cung Gia
ISBN : 2-930244-01-1   160 pages    -   Prix : 10 Euros

Editions H&L
7 rue Octave Foncin
6760 Virton (Belgique)

Votre courrier de lecteur(trice)  Email : pro1258@skynet.be


Texte d'introduction au livre :

Si un jour il vous arrive la même aventure que celle de Patricia, et qu'un jeune homme audacieux et persévérant vous demande de reprendre votre place dans la file des vivants, alors vous serez contente d'avoir lu ce livre. Ce que Patricia a vécu peut vous arriver demain ou tout à l'heure.
Comme elle, vous vous demanderez alors : "Qu'est-ce qui m'arrive ?". Comme elle, vous devrez choisir de franchir ou non la ligne rouge, celle qui fera de vous une femme aimée et meurtrie.
Ne croyez pas que votre réponse soit déjà connue. Patricia aussi était assise sur une montagne de certitudes; mais quand le vent de l'amour se déchaîne, que son étendard rutilant est porté avec sincérité et détermination; croyez-vous pouvoir résister à son appel ? Les jeux ne sont jamais faits à l'avance. Pour elle, le choix de l'abandon s'est fait dans la conviction que la vie mérite quelques audaces.


Extrait page 108 ...

Et Yves, dans tout cela, comment ne voyait-il pas que quelque chose d'important se passait si près de lui ? Cette attitude pensive de Patricia, la manière plus fréquente et plus agressive dont elle les houspillait, lui et les filles, quand ils salissaient la maison. Ses colères, aussi rapides que subites, quand elle leur expliquait avec force, qu'elle n'était pas née pour être une esclave. Ce besoin de se retirer seule, dans un coin de la maison, pour simplement s'asseoir, à regarder par la fenêtre.

Le choix des musiques aussi; Léonard Cohen, inconnu jusque-là, avait fait irruption dans la discothèque familiale et berçait de sa voix chaude et rocailleuse, les quelques heures réservées au farniente.

Tous ces signes, il les aurait probablement détectés et compris chez ses filles, comme autant d'avertissements logiques que le temps de l'enfance s'éloignait; mais les reconnaître chez sa femme, ça ne correspondait en rien à sa vision cartésienne de l'existence

Yves aimait Patricia, donc la réciproque était vraie, comme une simple équation mathématique. Inutile de s'attarder sur des supputations purement hypothétiques. Si un dérèglement s'opérait, il ne pouvait être que la conséquence d'un état provisoire, d'une maladie que l'on devait soigner avec de bons médicaments, fournis par l'industrie pharmaceutique. Comme pour les avions : un entretien régulier et en cas de panne, une réparation. Cette manière de voir, il faut le dire, avait longtemps trouvé un écho favorable chez Patricia. Un avenir certain, des rentrées d'argent en suffisance, un cap bien défini, une doctrine compréhensible. Et puis,... patatras ! Le blues de Léonard Cohen.

Un autre fait qui avait surgi avec plus d'acuité, du moins dans la conscience de Patricia, était la différence entre les rapports physiques. Avant, elle considérait ses rapports avec Yves comme tout à fait valables; même si, avec le temps, ils étaient moins nombreux et, surtout, plus longs à se conclure. En comparaison, la montée en puissance des rencontres avec Jacques, la laissait sans souvenir d'une équivalence, même en remontant assez loin.

Yves l'avait connue à dix-sept ans, vierge, inexpérimentée, naïve. Il lui avait donc appris tout le peu qu'il savait. Sa pratique dans le domaine étant calquée sur sa philosophie de vie, les choses seraient restées très simples et très traditionnelles, si elle, par le fait d'une curiosité progressive et une recherche de bon aloi, n'avait finalement orienté le débat vers des thèmes plus raffinés. Yves, n'étant pas foncièrement opposé, avait suivi et appris lui aussi de nouvelles choses.

Mais maintenant, avec le cataclysme intervenu, elle se sentait de moins en moins apte à soutenir des ébats de second choix; avec au fond du crâne, l'attente d'un aboutissement rapide, ou la tentation, pour que tout ce "travail" ne soit quand même pas totalement perdu, de faire apparaître sous ses yeux mi-clos, le visage stimulant de son amant; la conduisant ainsi à se considérer comme la putain de son propre mari.

Guerrière indienne, trop longtemps confinée dans sa réserve, elle aspirait à se libérer, à humer l'odeur de nouveaux champs de bataille, à goûter de nouveaux plats épicés, à franchir librement de nouvelles frontières, à vivre en fin de compte une nouvelle sorte d'amour.

 

Alain a peur... et on le comprend. 
Hélas la peur n'évite rien ...  Le fol Amour se nourrit de hasard. Sans pudeur, presque sans crainte, il se garde un couvert à chaque table.


Je n'ai pas lu ce livre, et ne le lirai sans doute pas. Non pas que l'histoire me semble inintéressante ou irréelle, au contraire ! Mais j'ai déjà tellement peur de ce possible pour oser le regarder plus en face.
Je voudrais parler pour l'Autre, celui qui n'est qu'une toile de fond contraignante et gênante pour les héros dans les extraits que j'ai lus ici : le Mari.

Je ne sais pas comment il est traité dans le reste du roman, mais j'ai ma propre version, qui m'est suffisamment affligeante pour ne pas vouloir l'enrichir par des morceaux de cauchemars provenant d'ailleurs : car au début il ne sait pas, puis, le temps et les circonstances passant, il doute, et ce doute est son premier pas pour l'enfer. Avec le doute viendra la culpabilité, puis la certitude devenant inévitable (car il a voulu l'éviter tout en la cherchant), l'agonie.
Oui, je suis terrifié à l'idée que cela n'arrive pas qu'aux autres, et que demain ou plus tard, je sois moi aussi frappé. Il ne s'agira plus de comprendre ou de pardonner, mais seulement de souffrir.


Que comprendre, que pardonner quand tout mourra, quand le choc en retour, sans égard pour le temps, retournera dans mon passé, notre passé, et dessèchera sans salut le moindre de ces souvenirs qui faisait notre histoire, n'en laissant plus qu'un instant inutile et absurde, caricature
de ce que je crus être le bonheur ?
Que comprendre, que pardonner quand le futur, se recroquevillant au contact de cette peste comme un rameau à la flamme, disparaîtra d'un coup et à jamais?
Que comprendre, que pardonner quand cette peur que j'aurai au ventre, devenue par la connaissance, peine et souffrance, enflera et emplira l'espace : orgasme en négatif provoqué par la seule idée du plaisir qu'un autre lui aura donné. Plaisir qu'elle aura sciemment demandé et reçu?...


O mon amour ! si cela arrivait, inutile de me tuer, inutile que je me tue : je serais mort depuis toujours.

Voila pourquoi je ne lirai sans doute pas ce roman : j'ai déjà bien trop peur, même si, en écrivant ces lignes, sans doute trop emphatiques, une peu de celle-là se trouve exorcisée. Cela n'arrivera pas ! Non, cela n'arrivera pas, non, cela n'arrivera pas, non...

Je ne sais si vous publierez ces lignes sur votre serveur. Si oui, je suis Alain, 39 ans, dont 18 avec Elle... et j'espère chaque jour encore plus.
Merci de m'avoir lu.

Pour remercier Alain, un petit extrait page 108, ci-contre


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