Suis-je une salope ?
Dernièrement je suis tombée
par hasard sur votre site. J'ai évidemment passé en revue les courriers. Je ne sais pas
très bien pourquoi, mais j'ai eu envie de faire part de mon expérience de l'adultère.
Quand les choses se sont passées, j'avais 45 ans. Sans être un canon de beauté, il me
restait apparemment assez d'attrait pour encore intéresser un homme. Et c'est peut-être
là la clé : tester, vérifier que l'on possède toujours un pouvoir de séduction. Je
suis kinésithérapeute et je m'occupais d'un homme qui devait avoir tout juste la
quarantaine. Il avait un très beau visage et surtout de belles mains. Pour le soigner
(ça a son importance), il était assis torse nu. Moi, je restais debout devant lui. Nous
avons sympathisé. Il avait énormément d'humour et nous avons vite pris l'habitude de
discuter sur des sujets divers. Une fois, pendant une manipulation, pour se stabiliser, il
s'est tenu des deux mains à mes hanches. Je dois avouer que j'en ai tout de suite
ressenti du plaisir. La séance suivante, il a remis ça sans que cela soit vraiment
nécessaire. Je n'ai rien dit, quelque part, je le souhaitais. Il l'a compris. A un
moment, alors que j'essayais désespérément de m'appliquer, ses mains sont descendues le
long de mes cuisses, jusqu'à mes genoux. Il fermait les yeux. Il les a remontées sous
mon tablier. Je n'ai pas pu m'empêcher de m'approcher de lui, j'avais son visage contre
moi. Quand il a descendu ma culotte, j'ai su que je franchissais le pas. Je l'avais sur
les pieds, je l'ai donc enlevée. Il a dégrafé son pantalon. Tout cela se faisait d'une
manière naturelle. Des adultes consentants. J'ai relevé mon tablier, écarté les jambes
et me suis assise lentement sur lui. Nous ne devions pas faire trop de bruit, puisque nous
étions dans un box de soins, mais je dois avouer que j'ai eu beaucoup de mal à retenir
l'expression de mon plaisir. En l'écrivant à cet instant, j'en ai encore la chair retournée.
Nous avons fait plusieurs fois
l'amour dans ce petit box au cours des séances suivantes, sans jamais trouver la
nécessité de nous expliquer sur nos actes. Il était marié, moi aussi. Le jour de la
dernière séance, nous ne l'avons pas fait, il m'a offert un parfum que j'adore. Mon mari
ne saura jamais rien. Je sais que c'est un souvenir qui me réchauffera jusqu'à la fin.
J'aime toujours mon mari, comme cela est possible après 25 ans de mariage.
Je ne suis pas certaine que tout
ceci puisse rassurer ces messieurs.
Nicole |