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Le journal érotique de Florence

(pour voir Florence)
Morceau joué à quatre mains

Attention : Certains termes ou photos accompagnant les textes sont susceptibles de heurter la sensibilité.


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Aime-moi    Préliminaires    Je suis revenue   Le noir en toi   Le passage du gué

Amour et Tendresse   La Beauté

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Aime-moi

Samedi 4 Mars 2000

                                                                Elle

Aujourd'hui, l'autre m'a regardée avec ses yeux d'envies. Ça m'a fait plaisir et ça m'a rendu triste, tellement malheureuse. Ce n'était pas, ce n'était plus toi qui me regardait avec ces yeux là.

Toi, ton regard glisse sur moi, sur mon corps, transparent, vide, néant. Et moi, avec mes poussières de désir ridicules, mes envies de sexe, de ton sexe, je reste, je cache ma honte d'être celle qui n'est plus désirée. Car c'est bien cela qui me ronge, je me sens mourir, le sexe sec, le ventre aigri, l'envie de hurler, d'expulser la douleur de ma fente affamée.

Et lorsque par hasard nous faisons l'amour (terrible illusion des mots) c'est pour me sentir si vide après, inutile quand tu t'endors, satisfait du devoir accompli.

J'ai oublié quelle douceur avaient tes mains.

J'aimerais que tu me fasses devenir femme à nouveau, être l'amante que tu baiserais jusqu'à être épuisée. Pas le petit marathon de vingt minutes que tu me réserves une fois par semaine, pour bonne conscience.

Je me caresse en pensant à toi, pour te faire renaître sans te trahir.
Pourtant, quand aujourd'hui l'autre m'a regardée, je lui ai donné un sourire.  J'avais tellement envie de lui ... Puis j'ai pensé à toi, la cruauté prend souvent un visage aimé.

 

                                                                   Lui

Chaque jour d'avantage, je me rends compte que seuls les mots en liaison avec la peau, le corps, le désir, sont encore susceptibles de réveiller en moi quelques soubresauts d'intérêt.

Je dois bien l'avouer, désenchanté des chemins qui n'aboutissent pas résolument aux transpirations des sens, j'entame à présent un cercle de soumission qui annonce comme inéluctable mon retour obsédant vers la mémoire envahissante des généreuses initiatrices.

En prenant ce large tournant où je le sais s'accélère l'incubation du final rebours, c'est comme si, dans cette pénultième course taurine, je rejoignais enfin le coureur sautillant, si longtemps imprécis devant moi, dont je reconnais à présent parfaitement la foulée magique. Celle-là même, identique et pour cause, qui me portait avec souplesse aux premières rencontres fusionnelles. Je deviens progressivement en quelque sorte, le fauve gardien de cet enfant que j'étais. Avec émotion, inventoriant sur le sable de la dernière corrida ses multiples  transpirations haletantes de frêle puisatier, fardé de joyeuses glaires, au sortir des seuls fonds qui compteront à jamais : ceux incarnés de l'Amour.

Engagé malgré moi dans le pas tourbillonnant de cette danse macabre, je garde encore le goût braisé des taurides collisions séminales. Jusque quand ? Jusqu'au jour probablement où les mots de la chair, vidés de leurs sens, deviendront parfaitement imprononçables, s'agitant de dégoût hérissé à l'approche de ma plume hésitante au-dessus d'un cuir ridé, autrefois pour eux si sublime écritoire des assouvissements.

Il y a quelques temps, j'ai lu ici médusé, sous un trait flamboyant de désirs :

"… je me sens mourir, le sexe sec, le ventre aigri, l'envie de hurler, d'expulser la douleur de ma fente affamée. … J'aimerais que tu me fasses devenir femme à nouveau, être l'amante que tu baiserais jusqu'à être épuisée."

Quel homme de sang rythmé ne se sentirait instantanément transformé en virtuose des arènes sanglantes sous l'appel lancinant d'un chant aussi mélodieusement comestible ? Viens danser avec moi !

 

Préliminaires

Mercredi 8 Mars 2000

                                                                Elle

Mes mains effleurent ta peau, bruissements d'ailes fragiles, aux toucher presque innocent, morceaux de chair indépendants. J'apprends les contours de ton corps par cœur, les yeux fermés pour mieux apprécier les creux, les bosses, tes cicatrices, chaque millimètre analysé. Ma langue t'explore aussi, devine le goût que tu as, salé par endroit.

Les frissons de ta colonne vertébrale, le long de mes jambes, entre mes cuisses ; une de tes mains s'y glisse. Je la retire. Trop vite ! Pas tout de suite ! Mes fesses oscillent doucement, va et vient lancinant, mime de désir, tu payes tout cela.

Je vais te faire une nuit de rêve, supplice sur plusieurs semaines.

Je te bande les yeux. Ça t'excite. Moi, ça m'amuse de te voir souffle rauque, abandonné à ma merci. Ce soir c'est moi le chat.

Doucement je te chevauche, mes doigts parcourent tes jambes, caressent ton sexe dressé. Le bout de ma langue effleure la pointe de ton pénis, tu ne contrôles plus l'affolement général dans ta tête.

Je me relève, m'habille, te laisse attaché sur le lit.

Peut être reviendrais-je demain ?



Lui

Ah que tes caresses me font du bien ! Je devine tes rêves de voyages sur le bord dangereusement abrupt de mes pulsions sauvages. Mais ne sais-tu pas encore que ma nature est pour toujours invertueuse. Propre à te saisir en fraîcheur et te laisser en grosseur sans en répondre et sans qu'il m'en coûte de réouvrir aussitôt à d'autres appétits le parcours festif que tu empruntes à cet instant.

J'aimerais pouvoir t'en instruire. Mais déjà tu t'avances en vagues brunes sur ma peau sans tempérance. Ennoyant de ta belle salive les repères laissés par d'autres langues. Au défi cadencé de ma turgescence, ton feuillage vésiculeux se répand sur ma paume en écume d'algues roses.

Viens ! Vite ! Ouvre-toi ! Donne-moi sans tarder à bonder ton issue !

Mais que fais-tu ? Pourquoi ces jeux inutiles alors que mon sang me brise … dans et hors ta bouche ?

Où vas-tu ? Quoi ! Tu pars … en voyant mon sexe se ruer dans le vide !

Demain dis-tu ! Prends garde à toi ! Demain sera la somme de mon désir.

 

 

Je suis revenue

Jeudi 9 Mars 2000

                                                                Elle

J'ai bien vu ta colère quand je suis partie, mais tu as accepté les règles du jeu. Assume ton désir frustré.

Tu vois je suis revenue, plus belle, plus sensuelle, j'ai fais l'amour toute la nuit avec l'autre, le fidèle, celui qui me croit tellement sage. Lui, il ne sait pas qu'en réalité c'est toi que je baisais ; il m'a trouvée sauvage, comme lorsque je danse. Veux -tu que je danse pour toi ?

Je peux me déshabiller lentement, te faire bander juste en t'effleurant de mes yeux.

J'ai envie de toi maintenant.

Doucement, je m'approche, féline, câline. Fais attention aux griffes cachées. Un baiser pour une morsure. Mes lèvres s'attardent à la base de ton oreille, je te murmure des obscénités, te raconte ma nuit passée. Je sens tes mains qui me cherchent, ton sexe dur à travers le tissu. Trop d'attente hier ? Je m'empare de tes fesses, et déjà tu gémis doucement. Je te repousse.  Poitrine haletante. Ton cœur bat trop vite. Attention petite souris !

J'enlève un à un les boutons de ma robe, la noire, celle que tu préfères ; déjà je vois ton regard changer, tu mets tes yeux de désir, un peu fou. Allongé nu sur le lit, tu attends.

Mon corps s'empare du tien avec violence, je n'hésite pas cette fois.

Écoutes la musique de nos sexes mélangés, rythme lent, saccadé, profond, elle est belle non ? Je me retire brusquement, m'échappe du lit aux draps froissés, je ne me retourne pas pour te regarder, je ne veux pas savoir si tu vas te masturber pour atteindre la jouissance, j'avoue que tu me fais peur parfois

Demain est un autre jeu, mon amour

                                                                   Lui

Ainsi tu es revenue toucher les intérêts à croissance multiple d'un placement hasardeux qui risque bien de transformer à jamais, en la déformant, ta conque finement ciselée au doux parfum de goémon.

Comme une drogue, hier, j'ai humé en la léchant la main qui s'approcha de ton centre irradiant. La même main qui caressa ensuite ce magnifique gland érubescent, sottement méprisé par toi. J'ai pu mélanger les derniers effluves de ton ressac  intime aux poussées stromboliennes de ma semence triste. J'aurais pu en pleurer s'il ne restait au fond de moi la crainte de faillir à mon rôle, parfois si épuisant.

Je te vois maintenant si forte et je suis désarmé devant tes ruses de fines dentelles. Une autre vilenie se maquille peut-être sous le joli masque de ton méchant sourire. Garce à son apogée. Les tulles que tu portes cachent à peine le foyer noir que tu sembles m'ouvrir. Mes yeux trop peu nombreux à encercler tes charmes sont imparfaits à en saisir les vénéneuses variations. La souffrance est mienne, dure, compacte, lancinante, compressée, ... meurtrière.

Peu importe qui se rassasia de toi naguère. Puisque c'est ma narine dilatée à cet instant qui règle ton débit. C'est ma superbe queue qui fouette l'ouverture pâteuse de ta lourde blessure. Écarte ta nudité. Soumets-toi.

Aaaah ! Sois douce, sois bonne, laisse s'accomplir le miracle des forces mille fois contraires.

Mais que fais-tu encore ? Te retirer au palier de mon chant rauque ! As-tu perdu la raison ou veux me la faire perdre ?

...

Je n'ai pu supporter une seconde fois le vide. Je suis descendu de deux étages vers celle qui sait lire mes yeux tristes. Son beau corps mûr n'a pas, n'a plus de futiles arrogances. Elle m'accueille avec bonté en disant : "tu t'es encore battu ... avec la vie". Sans mots dire, je me glisse enfant dans sa couche parfumée de lavande. Quand elle me rejoint, j'ai hâte de lui offrir ce que ta vanité me refuse. Son corps d'ancienne initiatrice est une mer de vagues lentes aux larges seins d'amour laiteux. En elle, point de naufrages. Juste le bonheur de se noyer.

 

 

Le noir en toi

Vendredi 10 Mars 2000

                                                                Elle

Ce soir en rentrant, après t'avoir quitté, je me suis précipitée sur l'autre. Je me suis jetée à ses genoux. J'ai défait son pantalon, pris son sexe dans ma main et j'ai commencé à le sucer lentement. J'ai pris toute sa semence dans ma bouche, jusqu'à la dernière goutte.

Il m'a repoussée en me traitant de folle. Je lui fais peur maintenant. Je me suis précipitée dans la salle de bain et devant le grand miroir je me suis masturbée en pensant à toi.

Je me suis faite prendre à mon propre jeux. J'ai envie de toi avec violence, de ta peau, de tes yeux, je ne veux pas t'appartenir comme je lui ai appartenu autrefois, lui et sa queue pathétique.

Je sais que je ne peux plus oublier ton regard de fauve traqué, nos semblant d'actes d'amour.

Je ne viendrai pas demain. Je ne veux pas être enfermée dans ton attente. Mon cul, tu ne l'auras pas tout de suite. Après il n'y aura plus rien.

Je reviendrai pourtant, goûter à ma dernière "victoire", parfum amer de sexe abouti, et après ?

Tu n'auras plus envie de moi. Trop jeune. Trop amoureuse.

Je panserai mes blessures à travers les baisers pales, insignifiants de l'autre. J'ai peur de me perdre.

A bientôt mon amour.

                                                                   Lui

Tu n'as pas encore vécu le cantique des cantiques. Le prodigieux chant des intumescences caudales qui se fraient, en mélopée gutturale, une brèche de sang hurlant. Tes lévitations passées ne sont que tristes soubresauts sous lambris de pacotille. Je t'inviterai peut-être à de furieux embrasements qui réduiront à d'innocentes lallations tes anciens halètements.

Si tu te plies sous mon râle au sacre de la peau meurtrie par amour, tu ouvriras une à une les portes hallucinées qui mènent à la seule véritable lumière qui compte, la noire des vestibules intérieures. Celle qui me fut transmise au temps de ma jeunesse avide par les Saintes cardiophages du Pandémonium.

Au tamis de leurs exigences érotiques, j'ai dû laisser filtrer les désirs sans envergure. Ne restait que le noyau dur des instincts incompressibles. Magnifiques et malheureux instincts souvent détournés au profit de mornes causes.

Il est temps pour moi d'en transmettre le fastueux message. Passer leur exténuante brûlure en de jeunes mains volontaires.

J'ai vu ton corps. Il est magnifique. Il recèle la plus belle des couleurs. Le noir monte en toi comme peu à peu il me quitte. Dire que je t'aime serait profaner par euphémisme le tabernacle où je déposerai humblement mon savoir.

Prépare-toi à la souffrance de la passion.

 

 

Le passage du gué

Lundi 13 Mars 2000

                                                                Elle

Je suis à ta porte, le ventre noué, la main tremblante pour appuyer sur le bouton de ta sonnette.
Que m'arrive-t-il ? J'ai peur de t'affronter, je ne t'ai pas vu depuis trois jours.

L'autre est parti. Sans me regarder, il a fait ses valises. C'est tout. Il ne sait pas qu'en faisant cela, il m'abandonne à la folie. Je n'ai plus rien pour me retenir.

Trois nuits que je fais des rêves. Trois nuits de rouge autour de moi. Je rêves d'un sexe de femme géant qui engloutit les hommes un à un. Je sais que ce sexe est le mien. Quand je me réveille, je me caresse de plus en plus. J'ai envie de traquer l'Homme. Je n'en veux qu'à son sexe, gonflé de sperme, prêt à exploser dans mon corps, tendu vers l'offrande de vie.

Quand tu m'ouvres la porte, ton visage est fermé. Statue de marbre. Pas d'émotions sur ce visage sans âge. J'ai envie de pleurer, faible, soumise. Tu me fais peur, je suis infidèle à mon âme.

Tu me prends par la taille et m'attires vers ton lit aux draps froissés. Linceul de mes recueillements de jeune fille.
Je me déshabille sans un mot, m'allonge nue, attends.

Tu t'approches reptilien. Ton sexe dans la main, magnifique, animé de sa vie propre. Ma bouche un instant forcée s'en empare avec gloutonnerie, l'absorbe au plus profond de la gorge. Je veux le sentir plus fort encore.

Je donne des petits coups de langue rapides sur ton gland et tu jouis sans attendre. Sperme sur mes lèvres, dans ma bouche. Mon vagin se contracte, l'orgasme vient par saccades incontrôlées et furieuses.

Tu vas dans la salle de bain, me laissant seule désemparée. Je reprends mon manteau, ferme doucement la porte, m'enfuie en pleurant. Te reverrai-je mon amour ?

J'attends. Chaque seconde ma folie s'amplifie et me remplit de toi.

 

                                                                   Lui

Pourquoi ai-je accepté à nouveau le dictat des pulsions ? Quand arriverai-je en sagesse suffisante qu'elle ne m'instruise plus que reposantes méditations platoniques ?

Je t'ai vue au palier de mon antre et me suis reconnu moi-même au devant de celles qui m'ont façonné. Comme elles, je t'ai attirée sans ménagement là où mon seul plaisir égoïste, inlassablement, contre toute raison, s'évertue à se parfaire en démesure. Dupliquant leurs sévices d'étouffement par le scellé hermétique sur mes lèvres de leur orifice vampire en gestation de viol, j'ai bondé sans pitié le lieu de tes possibles supplications.

Ta force de vie fut telle, dans son désir d'engloutissement, que je n'ai pu contrôler ma folle cadence. Tu as bu la semence qui dissout l'éducation des prêtres. Amorçant définitivement le cycle initiatique des profondeurs où l'homme se retrouve éternellement seul avec lui-même.

Maintenant que, absorbant son liquide, tu as su créer le gué du fleuve. Veux-tu réellement aborder l'autre rive ? Celle où les hauteurs asphyxiantes du délire post-orgasmique s'atteignent par l'étayage des effrayants souterrains du Ça.

Si tel est le cas, je baisse mon front devant ton courage.

Si tu reviens affronter le destin que tu t'es choisi, apporte-moi un corps complètement nu sous ta robe. Je serai assis face à toi au milieu du cercle de  lumière  noire. Le chemin de la Passion ne s'emprunte pas sans rigoureuse préparation. Tu me feras la preuve en te caressant jusqu'au plaisir que la solitude sera longue à t'anéantir. Jouis devant moi et détruis ainsi mon orgueil. C'est dans la bure de mon inutilité que tu pourras ensuite recueillir au creux de ta main les ferments de ton sacre en devenir.

Je t'instruirai ensuite des angles qui irisent en aiguisant les sens.

 

Amour et Tendresse

Mercredi 15 Mars 2000

                                                                Elle

Hier tu me forçais à avaler la chaux vive de ton corps. Ma bouche en conserve l'agréable goût chatouillant de millions d'êtres en devenir.

Sentiment aujourd'hui d'impuissance devant ta porte. J'entre sans sonner.

Assis, tu me tournes le dos, une main caressant ta nuque.

Silencieuse je m'assieds face à toi. Tes yeux sont mi-clos. Surprenant voile de paix sur ton visage. J'ai ôté mon manteau comme devant le gynécologue. Contrairement à lui, tu me fais peur, je l'avoue. Mais une peur qui me stimule tant, dont j'attends semble-t-il des impossibles possibles, des annonces assurées de joies futures.

Lentement j'écarte les jambes. Juste un peu, pour que tu puisses savourer en parcimonie, au travers du tissus, l'entrée duveteuse de mon antre. Je me caresse la pointe des seins et ma respiration s'accélère déjà. Une de mes mains descend le long de mes cuisses. Je relève la jambe. Mon sexe en bombement luisant d'envie, exhale des odeurs musquées qui te briseront. C'est ma fulgurante certitude à suivre la fébrilité de tes vibrisses.

Reconnaîtras-tu à jamais ces crêtes granuleuses uniques qui sont miennes, l'ouverture que je voudrais si singulière de mes cuisses peut-être trop blanches ? Contrastes de couleurs. Le noir épilé pour toi en désir d'être sous ta main. Le rose presque rouge au bord du gouffre où je voudrais que tu te penches. Œil de reproduction fragile te regardant fixement, presque enfant, pénétré tant de fois avec force, rage, sans compassion. Essayaient-ils tous de me faire taire déjà ?

Un de mes doigts en explore l'entrée humide, roulant régulièrement sur la saillie d'un clitoris aspirant au foudroiement du plaisir. A mon tour de fermer les yeux. Image de ton dur pénis gonflé. Une première fausse sève s'écoule, je le sais, de ce trou pirate en rêve canonnier d'éclaboussures séminales. La pointe de mes seins se tend. Oh ! Frissons sur ma peau laiteuse. Soubresauts incontrôlables de mes cuisses. Cadence ! Cadence !

Je veux que tu me vois dans l'abandon total au vice des nonnes perverties.

Regarde-moi ! J'arrive au paroxysme par vagues successives. Mon corps se tend, explose. Gémissements sans pudeur, parfum suave de femme comblée.

La comète fulgurante me traverse. Je retire mes doigts, les mets dans la bouche et te regarde les yeux brillants de fièvre.

Je suis la mère-enfant qui appelle l'enfant au travers la femme en attente d'un surplus de vie. Apprends-moi les jouissances de mon corps ignorant de toi.

Je ne sais que penser de tes yeux rêveurs fixés sur ma fente. Te régales-tu à l'avance du plaisir sadique que tu retireras de ma jeunesses ? Je te sais mangeur de chair fraîche, collectionneur d'âmes impures. Sers-toi à présent ! En m'aimant un peu … si possible.

 

                                                                   Lui

Tu me vois devant toi pensif. Ô combien !

De la sarabande des mots que le mâle utilise, du plus glorieux au plus vulgaire, pour qualifier l'être opposé qui éternellement l'interpelle, je choisis finalement celui qui assume l'assouvissement de l'Amour dans la Tendresse. Ainsi en mon cœur, à cet instant précis, je te nomme Chérie.

Ce faisant, je mesure l'incroyable fossé qui sépare ce terme si souvent utilisé, de sa réalité non galvaudée quand il est en profond accord avec le sentiment qui l'inspire. Car en vérité, je l'avoue en mon cœur, avant de te le dire peut-être plus tard, peut-être jamais, tu représentes bien à cet instant, dans cette danse charnelle que d'aucuns qualifieraient de lubrique, tu représentes dis-je : la succulente, la sapide fusion des éternités du sentiment.

J'ai connu la Passion, l'Amour, la Tendresse. Malheureusement ou peut-être heureusement, qui sait, sans les affronter toutes trois d'un même front. Chacune me vint à son tour, successivement ou par deux, parfois en compagnie du même Être. Chacune me laissa un profond goût de plénitude dans leur tonalité respective. Et te voyant ici, jambes impudiquement écartées devant moi, proférant ton appel légitime à la connaissance, je ne peux que me sentir lourdement investi dans toutes les dépossessions qu'il me faudra opérer en ta faveur.

Je le ferai avec des larmes intérieures de sang qui me fuiront sans retour. Je le ferai avec tes gémissements orchestraux en décors tout autour. L'entaille est déjà coupée au bout de mon sexe qui suppure ses premiers dons. Je sais qu'il est inutile de   prôner quelque patience, je suivrai donc assidûment le rythme de ta progression, forçant parfois seulement quelques inclinations dignes d'un détour prolongé.

Quitte-moi maintenant ! Laisse-moi à cette langueur méditative que tu m'inspires ! Demain tu attendras en bas, dans la rue devant ma porte, à midi. Cette porte je ne l'ouvrirai qu'à une heure. Sachant douloureusement que tu es là, comme une enfant à m'attendre. Je t'emmènerai par la main, au soleil, en un lieu de beauté qui ouvre la première porte magique des majestueuses fusions jubilatoires.

 


La Beauté

Jeudi 16 Mars 2000

                                                                Elle

En cet instant où je te quitte, je n'éprouve ni bonheur ni peine. Tu as ouvert la bouche juste pour me demander de partir. Je me suis sauvée, drapée dans mon orgueil, ma jeunesse me protégeant.

Je t'ai touché pourtant, je le crois, mais ai-je réussi à atteindre ce que tu nommes impudiquement ton cœur ?

Pour la première fois je me sens ton égale. Ma raison devrait me faire fuir loin de toi, mais j'en suis encore à l'âge de la passion. J'entrouvre la porte de sentiments inconnus pour moi.

Ne devrais-je pas me tourner vers quelqu'un de mon âge ? Un être aux même accords. Un désir de brièveté amoureuse ? Non. Tu es celui qui peut m'apprendre la patience du chant feutré de mon corps inassouvi.

Je reviendrai donc. Sans masque cette fois, grave, attentive, en désir d'apprendre sous le joug accepté de ton sexe tendu.

Deviens mon professeur, l'initiateur de mes fantasmes, l'ordonnateur de mes pulsions brouillonnes.

C'est beaucoup, je le sais. Apprends-moi.

 

                                                                   Lui

Je te vois Chérie sur le pas de ma porte. Belle renfrognée. Je sais que tu aspires à me faire payer cette attente injustifiée, humiliante. Tu ne sais pas encore que les sentiments forts comme la Vengeance ou la Haine, variations méconnues de l'Amour polymorphe, sont souvent un terreau sur lequel mûrit la graine vénéneuse de la plus belle Passion.

Tu m'as suivi un instant en retrait de quelques pas, telle une femme orientale respectueuse des prérogatives du mâle. As-tu deviné que ma main souriait à la tienne. Probablement puisqu'elles se sont rejointes.

Le dos de cette main, que désormais tu emprisonnes, touchant de temps en temps ta hanche, se perdant parfois sur l'amorce de ton ventre, sur la base d'un sein quand tu la relèves pour un léger baiser sur les doigts ; le dos de cette main s'arrime d'un désir qui de proche en proche étreint mon corps entier.

Maintenant que nous avons beaucoup marché, que nos corps sont chauds de leurs efforts, que nos esprits ont pu se retourner maintes fois dans leurs visions de flammes, nous voilà arrivés au point de vue qui, par sa beauté enivrante, nous offre le creuset, la marmite des ingrédients suprêmes. Contrairement à la Vengeance ou la Haine, vassales, la Beauté est une véritable rivale de l'Amour. Rivale à ménager. Faire l'Amour dans un endroit où règne la Beauté équivaut à la provoquer, l'humilier tant qu'on ne se consacre pas uniquement à la contempler. Comme lorsque tu m'attendais rageuse devant la porte.

Étendons-nous sur ce lit de mousse pour rendre hommage à la Beauté.

Mais instinctivement tu as ouvert ta chemise et mes lèvres ont imprudemment  distrait mon regard de la Beauté. Car l'attrait du sein est viscéral, instinctif, irrécusable. Le tien, dans sa douceur d'Ange, me tient soumis dans ma fureur pantelante. Sous ma succion redevenue enfantine, ton sein se gorge d'orgueil en chair épineuse. Tes légers murmures me conduisent là où ta main soulève, dévoile, déculotte, indique.

Ma joue contre ta cuisse me donne la meilleure base pour détailler à mon aise les plissements tectoniques de ta nature lunaire. Il y a là des couleurs en devenirs, des odeurs en dégénérescence, des courants en confrontation.

Je m'approche prudent, mais tes mains formant casque sur mon crâne, me pressent d'envahir. Je sais qu'à cet instant tu es capable de tuer pour obtenir ton droit au plaisir.

Ma langue pénètre les franges du domaine à grands crus des angelots à tête cornue. Les interstices sont tout à leurs crachats de baves. Les miennes se joignent aux tiennes, les allument, les fécondent, les possèdent en dissolution.

Ton murmure, sous mes lapements, s'est mué en plainte haletante, en devenir de pleurs rageurs. Tes soubresauts hystériques me pressent d'une autre atteinte, plus féroce, plus pénétrante. Mon sexe, fauve hurlant à ton appel, dirige à présent sans partage les puissances musculaires vers l'unique accomplissement.

Tu t'écartes en effroyable aspiration. Ma queue, butor inculte, se profile en bélier. Comme Vandale en mal de jouissives déprédations, elle va pulvériser les obstacles à son œuvre.

Regarde ! Quelqu'un vient ! C'est le gardien des lieux.

La Beauté se venge, riant de notre émoi face à l'homme au képi. Je te l'avais dit, évite de provoquer ostensiblement la Beauté.
  


Musique : Les 100 meilleures ventes

                                                                Elle

Je me découvre stupide. Mille pas stationnaires sur le béton devant ta porte maudite. Humeur maussade. Sursis insupportable. Je suis à la jolie. Fleur fraîche en pâture aux passants mâles qui me jaugent effrontément.

Je me sens fleur de trottoir bafouée. Ce n'est pas le client que j'attends. J'essaye de reconnaître ton pas dans l'escalier.

Qu'ai-je fait pour mériter ton mépris?

Enfin tu parais. Sûr de toi, de ta conquête. C'était prévisible mon regard de tueuse. Un sourire fugace éclaire un instant ton beau visage. Désarmée, je te suis à petits pas. Geisha soumise aux prérogatives de l'Homme-dieu.

Tu me conduis à travers des sentiers inconnus, ma main rejoignant la tienne offerte, chaude. Je m'amuse à essayer d'embrasser la veine qui palpite à la base de ton poignet. Effleurement de tissus. Courant électrique dans mon corps déjà prêt.

Tu me parles d'éternelle beauté, me demande de m'ouvrir à ces paysages bucoliques, de ressentir ces battements de cœur telluriens. Le mien est affolé. Nous nous arrêtons devant un chêne majestueux. Le tapis de mousse qu'il nous offre me caresse les jambes lorsque je m'assois. Je n'ai pas lâché ta main, précieuse étoile solaire, promesse de tant de caresses.

Je vois bien ta moue désapprobatrice lorsque j'ouvre aussitôt ma chemise sur une poitrine flottante, en vol libre. Je n'ai pu m'en empêcher. Tourbillon de senteurs fortes. Ta bouche chaude contre mon sein. Délicieux supplice de mère-amante.

J'ai déjà envie de toi. Ce souffle contre ma cuisse me rend folle. Mes mains attrapent tes cheveux. En moi gronde la femme non révélée. Comment décrire l'orage ?

Ruissellement de mon ventre. Chair gonflée d'espérance. Je m'ouvre vénéneuse. Goûte le parfum de l'attente. Je te vois à travers mes cils en prodigieuse posture d'assaut. La douce caresse du vent multiplie ma rage de sensualité. Être pulpe, limpide, me liquéfier autour de toi.

Viens maintenant ! Ne me fais plus attendre inutilement. Ne vois-tu pas ma supplique ? Reculerais-tu, lâche pompier, devant un feu violent ? l'œil de procréation t'attend. Soutiens son regard ! Mon gouffre est béant, palpitant sous la pression de ta langue qui me fouille si bien.

Pourquoi me rhabiller ? Non ! Je ne veux pas! Vite ! La fuite, le rouge au front, devant l'Homme-loi.

Puisque tu m'y obliges sans explications, je te veux au terme des trois jours de séparation que tu m'imposes encore ! Je te veux Impérativement ! Cette fois dépositaire exclusive de ta clef intime.

De toute mes forces, pendant une première journée, j'ai essayé de résister à l'appel de mon corps en sevrage de ta main. Je ne peux pas, je ne sais pas, je ne veux pas t'écouter. J'ai transgressé ton ordre et je viens de ce pas revendiquer mon droit à tes caresses sans restriction de temps. Nos ébats interrompus par ton inconséquence me donne le droit à la transgression de ta volonté incompréhensible.

Je pousse ta porte. Angoissée. Mais tu n'es pas seul. Une autre est sur toi. Salaud ! Salaud ! Salaud ! Je te tuerai pour ça. Salaud ! … je t'aime … tu me fais mal … trop mal. Je n'aurais pas dû venir … Mon dieu comme je t'aime ! C'est horrible … horrible.

 

                                                                                            A suivre sur l'autre page ...

 


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Chronique d'une relation adultère

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à caractère érotique prononcé.

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